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Photo Franck Van de Walle – Volt et virevolte, la FabCo

The way to happiness (Gérard Forche)

When I first discovered Bos.’ work, I was immediately excited about it, surprised by the apparent naivity and true sophistication of his stroke. A candour, a startling explorative force, communicative, fabulously orchestrated, to fuel our emotion and intelligence. His paintings not only take us back to a feeling of lightness, refreshing our soul, as we rediscover the idea of pleasure and its natural joys, but also help us reach a state of grace, a sudden understanding of the world, of human life and its importance. An undeniably and inherently optimistic artistic process. « Life is beautiful » and Bos. proves it with apparent simplicity, truth and a deconcerting and unmistakable genius ! Life appears to be about us getting together to wonder, in a fusional contemplation, where every single smile contributes to the making of this formidable collective artwork. Bos. uses his art to tell a story. He seems to be writing with his paint stroke, like in an open book where every single word and sentence has been soften, protected by colour. Once again, all themes are explored with jubilation, imagination, freed from any sort of carelessness, heavyness or existential torpors. His work is about what’s essential, what’s bigger than us, what makes us go forward and believe in life. An extraordinary and rare aspiration met in his indisputable achievement to move us deeply with its humanity, generosity, sincerity and humility; describing as much the art work as its author, an irresistible and unique character. Bos. is jolly, positive and funny, not unlike the subjects in his paintings. All of this is fabulously organic, no cheating, his work seems to be taken out of his own flesh, in a two way exchange; to the point where, only a few seconds after I had met him, I asked myself if there was also a hanging hook behing his back! Eric himself brings us joy. Always impressed and embarrased by praises, I can see for Bos. a very, very bright future, worthy of the greatest artists, the one who gave us hope.

 

Apprentissage du bonheur (Gérard Forche) 

Lorsque, pour la première fois, je rencontre l’oeuvre de Bos, je suis immédiatement enthousiasmé, stupéfait par la puérilité à la fois intacte et perfectionnée du trait. Une candeur, une joie de la découverte saisissante, communicative, prodigieusement orchestrée, mise à disposition de l’émotion et de l’intelligence. Sa peinture nous rend non seulement capable de revenir vers une légèreté, une fraîcheur d’âme, de redécouvrir la notion du plaisir, des joies naturelles et merveilleuses, mais elle nous permet d’accéder à un état de grâce, de soudaine compréhension du monde, de l’humain et de sa nécessité. Une démarche picturale indéniablement et intrinsèquement optimiste. « La vie est belle » et Bos nous le prouve avec une apparente simplicité, justesse et un génie déconcertant… patent! La vie serait construite dans l’unique but de nous rassembler dans un emerveillement, une contemplation fusionnelle, où le sourire de chacun participerait à la signature de cette gigantesque oeuvre collective. Bos détourne la peinture afin de la rendre plus livresque. Son trait agit comme une écriture, comme un cahier ouvert, où chaque mot, chaque phrase est attendrie, protégée par la couleur. Encore une fois, tous les sujets sont abordés avec jubilation, fantaisie, libérés de toutes négligences, substances, torpeurs existentielles. Il ne faut donc retenir que l’essentiel, que ce qui dépasse, que ce qui fait avancer et croire en la vie. Une aspiration extraordinaire, rare, pour un résultat bien réel,   bouleversant d’humanité, de générosité, de sincérité et d’humilité; une série d’adjectifs forcément redistribuée à son créateur, personnage atypique et irrésistible, à l’image de ses petits bonhommes, toujours de bonne humeur, positifs, drôles. Tout est formidablement lié, l’auteur ne triche pas, ses toiles sont des morceaux de lui… et inversement; à tel point où, quelques secondes après l’avoir rencontré, je me suis demandé si son dos était également équipé d’un petit crochet! A son tour Eric nous suspend aux cimaises de l’allégresse. Toujours impressionné et gêné par les louanges, l’artiste est pourtant promis à un succès digne des plus grands, à celles et à ceux qui ont su inventer l’espoir.

 

Traduction de Gwen Fry-Leroux (sudholidays@gmail.com)